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Sandrine Duval organise un étonnant rapport entre surface et profondeur, matérialité et évanescence, et permet au spectateur de se frayer un chemin inattendu au cœur de la représentation.

Affiches arrachées, miroirs et reflets, vitres et vitrines sont autant de motifs qui permettent au photographe de cerner et de révéler ce qui se trame derrière et entre les images.

Jouant de la profondeur de champ et des amorces, de la matérialité des surfaces et de leurs ouvertures, du collage figural entre des espaces-temps singuliers, Sandrine Duval nous invite à feuilleter les différentes couches de l’image et à pénétrer à l’intérieur du cadre pour y découvrir des silhouettes fugitives, mystérieuses ou facétieuses.

La poésie et l’humour de ces compositions complexes prêtent vie à l’inanimé et mettent en scène l’étrangeté de ce monde, comme de l’autre côté du miroir d’Alice.

Ces photographies de paysages urbains, invitant à la contemplation et à la curiosité, sont finalement autant de portraits qui renvoient au spectateur son propre regard, enrichi de ce face-à-face imaginaire.

 

 

Tristan Grünberg, Paris 2014

 

Tristan Grünberg, Pari

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